C7 Photographie Pascal Crelier
Dès la prime adolescence, Pascal CRELIER a été pour ainsi dire frappé d’une double illumination : l’âge adulte venu, il serait soit graphiste, soit photographe !
Las, cette admirable vocation précoce allait (provisoirement !) se fracasser contre l’incompétence d’un conseiller d’orientation. Lequel, non content de le dissuader d’embrasser ces deux admirables carrières, l’assura que son avenir tenait dans le métier de… typographe ! Quatre longues et arides années d’études plus tard, ce qui était écrit dans les astres se produisit évidemment : dans ses démarches désespérées pour tenter de trouver un job, le pauvre Pascal n’allait s’entendre chanter qu’un seul refrain : remplacé par l’informatique, le métier auquel il s’était laborieusement formé, n’offrait, en cette moitié des années nonante, plus le moindre débouché…
Amèrement dégoûté par cette errance, et par ailleurs en manque de contacts humains, Pascal cède alors à un nouvel appel, au sens plus biblique du terme, cette fois : il entame des études de… théologie ! Cela l’amènera à s’occuper de jeunes durant une grosse décennies, pour le bonheur et la reconnaissance de ces derniers, bien plus avides de solides valeurs que ne le prétendent tant de jugements d’arrière-bistrots formulés à l’emporte-pièce…
Parallèlement à son nouveau poste, Pascal conserve toutefois en tête le goût des logos innovants et des mises en page accrocheuses ! Il consacre ainsi de plus en plus de temps, en marge de son pastorat, à s’essayer à l’art de la mise en page. Cela l’amène d’abord à être engagé comme graphiste à Neuchâtel, puis – l’occasion ayant fait le (bon !) larron -, à ouvrir sa propre boîte…

Restait encore la photo, terrée en embuscade. Il aura suffi, là aussi, d’une commande informelle d’une connaissance pour que cette seconde passion refoulée se réinvite à son tour sur le devant de la scène. Au point de bientôt tout écraser sur son passage !
Résultat ? Depuis quinze ans désormais – et tandis qu’il est père de quatre ados et jeunes adultes, Pascal CRELIER conserve certes une grande aisance dans les compositions graphiques ; mais ce n’est plus là celui de ses talents qu’il met en avant. Sous l’enseigne [C7] (prononcer « C sept »), la photographie constitue bel et bien le cœur de son offre. Et ce, sous une forme largement déclinée…. dont il convient maintenant de préciser tous les détails !
Services offerts :
Chez C7 Photographie, nous proposons une offre complète de services photo et vidéo pour les particuliers et les entreprises en Suisse romande. Basé à Péry, nous intervenons sur site ou en studio selon vos besoins.
- Pour les familles, nous réalisons des séances photo naturelles en intérieur ou en extérieur : grossesse, naissance, enfants, portraits de couple ou de famille élargie. L’objectif est de capturer des moments de vie, des émotions.
- Pour les mariages, nous assurons une couverture complète de la journée, des préparatifs à la soirée. Discret et réactif, nous produisons un reportage fidèle et émotionnel, qui permet de revivre chaque moment avec intensité.
- Pour les professionnels, nous valorisons votre image à travers des photos et vidéos de haute qualité. Portraits de type CV ou Linkedin, photo d’équipe, mise en avant de produits, ambiance de vos locaux ou reportage d’entreprise.
Et voici mes solutions et mes astuces:
Aujourd’hui encore, un apport irremplaçable du photographe
Question
A l’heure où chacun se prétend photographe parce qu’il possède deux filtres et un zoom sur son smartphone, en quoi estimez-vous l’apport du photographe professionnel plus utile que jamais ?
Solution
C'est un peu comme dans n'importe quel métier, en fait : l'expérience acquise par le professionnel fait qu’il propose une autre prestation, plus originale, plus « mature », serais-je tenté de dire. C'est dans ce contexte qu'on est amené à parler d’un « regard » spécifique du photographe, en particulier.
L'idée-force, c'est de raconter une histoire dans une seule photo. En jouant sur le cadrage, en dosant les flous, en valorisant ou non un arrière-fond, on crée tout un dispositif de narration, on sublime les émotions. Sans parler du fait de saisir le bon instant, de choisir la bonne photo dans une foule de clichés a priori interchangeables...
C’est en jouant sur ces éléments qu’on pourra par exemple mettre en valeur la compétence d’un artisan dans la conduite de son art : sérénité du visage, acuité du coup d’œil, proximité des outils mobilisables en fonction des exigences de la matière...
La construction de la lumière aussi est décisive. Venant par en dessous (façon lampe de poche des soirées d’Halloween de notre enfance !), elle donnera un côté inquiétant, voire dramatique ; émanant d’une grande baie vitrée, latéralement elle sera profondément rassurante, au contraire...
Ce passé d’homme d’église : une composante du regard actuel ?
Question
Question plus personnelle : vous qui êtes un homme de foi, doit-on penser que vous utilisez la photographie pour partager avec le plus grand nombre un certain regard que vous portez sur la beauté du monde (certains diront : de la Création) ?
Solution
L'aspect spirituel que je vois dans mon métier, il a trait à l’humain, encore une fois. Du moins est-ce le propre de ma spiritualité, de ma compréhension de la théologie : c’est l'humain qui est au centre de « l'histoire ». Pour moi, c'est ça qui est essentiel dans la vie, et c'est ça aussi que je m’efforce de servir par mon métier. Ce qui me passionne, c'est de mettre en valeur celles et ceux dont je croise la route, puis de les voir heureuses et heureux d'avoir été ainsi reconnus dans ce qu’ils ou elles sont.
Du reste, si je peux me permettre ce commentaire : mon expérience pratique est vraiment de nature à appuyer cette analyse. Quelle est la proportion des gens qui commencent par me dire : « Moi, je n'aime pas les photos, mais là il m’en faut vraiment une... », et qui, finalement, ressortent de notre séance avec une vraie « banane », s’étant totalement pris au jeu ? 95 % ? 98 % ? Je ne sais pas le chiffre exact, bien sûr ; mais ce qui est certain, c’est que c’est la règle quasi absolue !
Couvertures de mariage : comment coller à l’ambiance ?
Question
Permettez que je m’arrête un instant à la couverture des mariages, maintenant, dont vous avez fait une spécialité. Comment menez-vous votre affaire ? Y a-t-il une grosse préparation avec les héros du jour ? Ou vous adaptez-vous pour une bonne part à l’énergie qui se dégage de la fête le «jourJ » ?
Solution
Ma pratique, c’est de voir le couple une fois avant. On se présente, je leur explique en gros comment je fonctionne. Sur quoi, j’interviens ensuite de manière assez libre, sans leur demander trop de choix conceptuels : mon objectif principal est de ne pas les stresser. Par contre, je les assure dès cette première rencontre du fait que, une fois la fête lancée, je serai capable de m'adapter complètement...
En pratique, j’aborde la couverture de ce genre de cérémonies (puis de fêtes, derrière), dans une logique de reportage, avec le côté assez engagé et « rock’n’roll » que ça peut impliquer. Bon, on est bien d’accord : on n’est pas là sur le registre du « reportage de guerre » ; en principe ça se passe de manière beaucoup plus joyeuse et pacifique ! Mais il n’en reste pas moins que je m’efforce d’être toujours là où « ça se passe », de croquer le plus possible, les ambiances, les interactions...
Pour baliser un peu les choses, j’essaye de me donner un minimum de cadre en sollicitant de la part des mariés le « déroulé » de la journée, au moins à la « grosse louche » : ça me permet d’anticiper d’autant... Mais pour le reste, je m’arrange pour être « au service », pour me fondre un peu dans le paysage, sans donner des ordres aux gens, en les obligeant à des poses innombrables... Ou alors, si je le fais, j’essaye que l’opération soit, par sa touche d’humour, presque à ranger au nombre des animations de la soirée !
Ce qui est sûr, au final, c’est que ce sont des missions où je m’engage à plein ! Inutile de dire qu’en général, quand s’éteignent les feux de la fête et que démarre véritablement la nuit de noce, de mon côté, je m’endors comme un loir !
Immobilier : plus simple car sans personnages ? Que nenni !
Question
On a parlé de mille facettes de votre métier ; mais si on pense, la première justification de votre présence dans le Guide des Artisans reste quand même vos prestations en matière de photographie immobilière : il serait bien d’en parler un peu, dès lors !
A propos de ces documentations d’immeubles : qu’on parle d’intérieurs ou d’extérieurs, beaucoup pensent que la photo dans le domaine du bâti exige juste un cadrage adéquat et une bonne balance des lumières. En quoi cet exercice est-il à votre sens (bien) plus compliqué ? Et pourquoi êtes-vous le meilleur pour le mener ? 😉
Solution
Il serait tout à fait faux d’imaginer que la photographie immobilière puisse être plus simple à réaliser, et ce, pour la seule raison qu’il n’y aurait pas, dans ce domaine, de personnes à immortaliser ! Déjà parce que les contraintes habituelles - comme la lumière ou les cadrages - sont ici plus sensibles que jamais. Mais aussi, parce que cette dimension humaine - certes non matérialisée « physiquement » par la présence d’individus face à l’objectif - doit être tout de même être suggérée, d’une manière ou d’une autre. Ne serait-ce que par la chaleur du mobilier, via un livre laissé ouvert sur une table basse, par telle couverture jetée en traves d’un accoudoir...
Il y a aussi tout le défi de ce qu’on peut ou veut montrer, et de ce qui gagnerait - à l’inverse - à être caché. Une fois encore, l’échange avec le maître des lieux est ici essentiel. Sachant que cette conversation sera beaucoup plus chargée émotionnellement, bien sûr, s’il s’agit de mettre en vente le logement d’une vie que si la demande vient d’un promoteur, sur fond de ciment à peine sec...
Dans ce domaine de l’immobilier, il y a cependant une limite à ne pas franchir. Il ne sert en effet à rien - à force d’effets de lumière artificielle ou de retouches a posteriori - de composer quelque chose qui ne correspondrait guère, au final, à la réalité du bien. Car les gens ne sont pas bêtes : une fois sur place, ils mesureront bien le « gap » entre l’image vue sur le web et ce qu’ils ont sous les yeux. Et le risque est majeur, alors, que l’affaire ne se fasse pas, entraînant une grosse frustration de part et d’autre...
Photos créatives (compositions)
Question
J’ai vu dans votre book que vous proposiez aussi, à l’adresse des familles essentiellement, des portraits collectifs très travaillés.
Solution
Oui. C‘est là une spécialité que j’ai d’abord développée dans le strict cercle de ma propre famille (sachant que j’ai quatre enfants, comme déjà précisé, je crois). L’idée était d’abord de nous amuser, de réaliser des cartes de vœux originales. Puis le concept a pris un peu plus d’ampleur, de sorte que maintenant, je propose aussi ce genre de travaux à mes clients.
La base du concept, c’est, par un jeu de retouches, de réunir artificiellement dans un décor tous les membres de la famille (ou d’un petit groupe de collègues, d’une demi-douzaine de personnes, par exemple), sous la forme d’une espèce de tableau virtuel. Ce que j’ai recherché avec ma famille, c’est que chacun des sujets de la composition soit figé, dans l’image finale, dans une attitude ou en train de mener une activité rigolote, qui lui correspond.
Je suis conscient que c’est une activité un peu de niche, au sein de mon activité de photographe, qui se trouve à la frontière de mon activité de graphiste. Mais ça permet un souvenir très original et amusant, pour l’occasion d’un anniversaire, d’un départ ou d’une promotion, par exemple. Sachant que ça demande un certain budget : il y a en a assez vite pour plusieurs dizaines d’heure de travail...
Comme l’architecte, un métier à la croisée de trois expertises
Question
Le photographe a sans doute en commun avec l'architecte de se trouver à la croisée de trois compétences exigeantes : la maîtrise technique, la créativité artistique et la psychologie propre aux relations humaines, avec le ou la cliente, en particulier.
Vous concernant, peut-on affirmer qu’une de ces trois expertises vous aurait particulièrement amené vers le métier ?
Solution
Je me rallier à votre analyse fondée sur ces trois dimensions. Avec l’effet, d’ailleurs, que je vous le confirme : ces trois aspects du métier de photographe me passionnent tous trois au quotidien !
Ceci rappelé en préalable, il est un fait que - dans le cadre du parcours de vie spécifique que je vous ai relaté -, l'humain a joué un rôle d’une importance toute particulière pour moi. Mais il ne faut pas se tromper sur la portée de cette notion ; car l’humain, je ne le vois pas que dans les échanges que j’ai avec mes clientes et clients, au moment de déterminer un concept ou alors, à l’inverse, de choisir des clichés face à une « long list »...
Pour moi, la relation avec autrui vient en effet se nicher dans bien d’autres aspects du métier. On le convoque aussi au moment de donner à chaque élément d’une composition (personnes, objets, paysages) sa juste place, de sélectionner ce qui sera dans le champ et en dehors. Car ne pas montrer (en faisant sortir quelque chose du cadre) peut avoir parfois autant d’impact que le fait de montrer. L’essentiel, au final, est d’avoir sublimé la situation, d’en avoir tiré la quintessence.
A propos de ces enjeux de cadrage, je suis bien conscient que mon travail de graphiste joue ici un rôle important. Quand vous avez passé des années à composer des maquettes, à articuler entre elles des colonnes de texte et des images, il en résulte une vraie « éducation du regard », dont l’effet est un goût pour l’harmonie, autant d’ailleurs que pour une forme élégante de décalage (sinon même de rupture) dans l’élaboration des compositions...
Les portraits : en studio ou en contexte ?
Question
Après ces quelques questions générales sur votre approche du métier dans une approche transversale, venons-en maintenant, si vous le voulez bien, aux différents volets de votre offre. En commençant par les portraits, dont vous avez fait spécialité.
Vous possédez, sur votre site de Péry, un studio photo. S’agissant de réaliser des portraits, préférez-vous systématiquement accueillir la personne dans ce cadre « protégé » et parfaitement connu de vous ? Ou l’idée de capturer l’image de votre client(e) dans son propre environnement vous amène-t-elle parfois à quitter votre « base » ?
Solution
A en juger par la manière dont vous posez votre question, je vais manifestement vous surprendre ! Car pour moi, il est infiniment préférable d’immortaliser mes clients dans leur cadre de vie, au milieu de leur « ici et maintenant ». Ce décor, en effet, en dit long sur leur histoire, leurs goûts, leur quotidien, toute choses qu’une simple prise de vue en studio peine à « raconter ».
En particulier, on pense souvent que notre rapport à un logement ou à un atelier a quelque chose d’infini dans le temps ; or, rien n’est plus faux, on le sait ! La photo « en contexte » permettra donc de dater cette prise de vue, d’en faire un précieux souvenir... C’est donc un peu de travail (pour déplacer certains meubles, travailler, la lumière, etc...), mais qui en vaut absolument la peine !
Ceci précisé, il y a une autre dimension qu’il ne faut pas méconnaître : c’est le fait que les gens, encore et toujours, adorent se déplacer en studio. On pourrait imaginer que la chose se serait totalement banalisée depuis l’époque lointaine des appareils à daguerréotypes à trépied et drap noir de nos ancêtres, qui s’endimanchaient comme jamais pour l’occasion... Certes, comme tel, le processus photographique est devenu infiniment plus commun. Mais il n’y a rien à faire : le passage en studio reste un événement pour beaucoup ! Les gens se prennent durant quelques instants pour des « stars », à leur échelle... Ou ils apprécient juste que quelqu’un travaille à les montrer sous leur meilleur jour, je ne sais pas... Toujours est-il que le studio aussi, pour ses raisons propres, a la cote, auprès de beaucoup.
Pour choisir entre les deux options de la prise de vue chez les gens ou en studio, il faut donc, beaucoup discuter, beaucoup écouter... Une approche qui fait le dénominateur commun de toutes mes prestations, en résumé, vous l’aurez compris !
Portraits de mariage : comment associer chacune et chacun au reportage ?
Question
Dans ce même registre des mariages, un exercice en soi est le portrait que l’on fait des mariés, seuls d’un côté, et avec leurs témoins et/ ou certains membres de la famille, de l’autre.
De quelle manière abordez-vous ce genre, assez convenus, en définitive ? Comment, en particulier, concilier originalité doucement décalée et une forme de consensualisme, histoire que tout le monde s'y retrouve, du vieux pote d'école primaire à... la tante Marguerite ?!
Solution
Vous avez raison : tout est affaire de « curseur » !
Au risque de me répéter quant à mes méthodes, je privilégie le dialogue là aussi. En discutant avec les époux moi, je parviens vite à deviner si on est sur une cérémonie très conventionnelle, avec un fort poids de la famille et des traditions, ou sur quelque chose de plus libre, où la dimension joyeuse et festive prend le pas sur tout le reste.
En général, quelle que soit la réponse, j’essaye de favoriser quelque chose qui reste dans une sorte de zone de compromis, avec des clichés relevant de différents genres : certains fondés sur des mises en scène très dynamiques et un rien décalées, d’autres relevant plus de la photo de groupe classique. Ceci, pour permettre aux plus âgés, notamment d’être pleinement inclus dans le reportage.
Un défi en soi : photographier le monde de l’entreprise
Question
A l’occasion d’un reportage photo en entreprise, comment-vous y prenez-vous pour capturer l’identité d’une marque ? Ou la motivation existant au sein du personnel d’une entreprise ? Est-il possible de retranscrire ces dimensions relativement impalpables dans un cliché photo ?
Solution
Dans ce contexte, pas de mystère : il faut commencer impérativement par bien se renseigner sur l'entreprise avant de se rendre sur le shooting. J’entends par là : bien connaître non seulement les produits ou services délivrés, mais aussi l’esprit présidant à cela, les valeurs de la société.
Car il faut bien s’en rendre compte : mal documenté sur cette question des objectifs ou des valeurs, un photographe peut produire un travail largement inadéquat, voire franchement contreproductif...
Les entreprises, ça mobilise clairement ce côté « reportage » déjà cité et que j’aime beaucoup. Bien sûr, il y a souvent, pour commencer, un aspect « trombinoscope », qui fait appel à l’art du portrait en général, sans grandes spécificités propres à l’entreprise. Mais ensuite, il va falloir immortaliser les gens en contexte, dans leurs cadres de travail respectifs. A partir de là, l’objectif, ça va être d’essayer de placer les gens à la bonne place et dans la bonne attitude pour qu'on comprenne bien ce qui se passe dans l'entreprise.
De manière générale, le challenge, ici, c'est toujours de produire des images qui soient belles, quand bien même on photographie un bureau meublé de manière très standard, voire un atelier avec ses imperfections due aux traces aux sols ou aux vestiges de chocs perceptibles sur les murs, par exemple. Pour atteindre la finalité recherchée, on utilisera beaucoup de flashs, notamment, histoire de « blanchir » des zones intrinsèquement pas très belles. On recourra aux focales, dans ce cas aussi, sans abuser des flous... qui donnent vite le sentiment qu’on chercherait à cacher quelque chose !
Au-delà des mandats photographiques, l’enseignement d’une passion
Question
A côté de vos prestations photographiques à proprement parler, vous avez fait le choix d’enseigner la photo. Quelle a été votre motivation là-derrière ? Et - au-delà des « trucs et astuces » techniques - quel credo très général essayez-vous de faire passer à vos élèves ?
Solution
Comme souvent, c’est la vie qui m’a dirigé vers cette dimension pédagogique, sans que je n’aie imaginé de grands projets dans ce domaine, initialement. De fil en aiguille, je me suis trouvé en situation de devoir enseigner la photo dans des milieux très différents. Il y a eu cette première expérience d’une école de commerce où la personne pressentie pour le cours annuel n’a finalement pu prendre la charge, m’amenant à la remplacer au pied levé. Par la suite, on m’a demandé de proposer une « animation photo » dans un home pour personnes âgées, avec constitution d’une expo au final sur base des travaux des pensionnaires...
Évidemment, ces contextes n’avaient pas grand-chose en commun ; mais justement, cette diversité m’a sans doute permis de constater à quel point c’était le fait même de transmettre ma passion qui me plaisait, au-delà de toute idée de professionnalisme ou d’excellence...
Parmi ces expériences très « bas seuil », une m’a particulièrement marqué, un jour où j’avais pour mission de faire découvrir la photo à un groupe d’enfants en situation de handicap. Beaucoup d’entre eux étaient très limités au niveau de leurs moyens d’expression verbale, jusqu’à être totalement mutiques, pour certains... Mais une fois mis en possession de son appareil, un de ces enfants s’est totalement pris au jeu, enchaînant les prises de vue, à sa seule initiative. Or, quand on a visionné ses photos à l’écran, il s’est avéré qu’il avait proposé des cadrages magnifiques, proprement artistiques, avec un vrai coup d’œil ; le môme avait révélé ainsi un véritable univers intérieur, infiniment esthétique et cohérent. C’est une expérience qui m’a fait beaucoup réfléchir...
De manière générale, c’est un vrai bonheur pour moi de partager ma passion, puis de voir l'autre grandir dedans. Pour être honnête, c'est juste le rêve, en fait...
Je précise encore que je propose non seulement des cours collectifs, mais aussi des accompagnements individuels. Chaque formule a ses vertus, évidemment !
On trouvera sur mon site tous les renseignements utiles à ce propos.
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