MCR-e Patrice Jaquier

MCR-e : en dépit de sa taille appréciable, un statut revendiqué d’artisan du solaire 

Fondée en 2015 par deux frères de la région, la société MCR-e s’est rapidement forgé un statut de leader dans le domaine du solaire photovoltaïque, dans le Nord-Vaudois en particulier, mais aussi dans tout le cœur géographique de la Romandie.

C’est à l’aîné du binôme, Alexandre BLATTER, que revient le mérite d’avoir initié la dynamique. Ingénieur EPF en électrotechnique et déjà actif dans le solaire à compter des années 200O (comme employé d’une société zurichoise, alors), il s’est senti, quinze ans plus tard, l’envie de voler de ses propres ailes : c’est ainsi qu’il a fondé MCR-e Sàrl.

Le projet ayant été lancé, c’est de manière assez logique qu’il s’est tourné vers son frère Michael BLATTER, formé pour sa part comme technicien ET dans le secteur de l’automation. Les compétences en programmation de ce dernier ne tardèrent pas à faire de lui le responsable tout désigné sur les enjeux d’activation des installations autant que de suivi après-vente.

Aujourd’hui, l’entreprise compte une petite vingtaine de professionnels issus de secteurs tels que la couverture, la ferblanterie, les installations électriques, la domotique, la gestion de projets ou les finances.

Cette taille appréciable n’est cependant pas près de conduire MCR-e à glisser sur la pente d’un gigantisme qui l’amènerait à négliger ses clients : le fait de proposer — au sein d’un périmètre territorial restreint — un service personnalisé à des clients fidèles reste en effet la marque de fabrique de la société. Elle revendique, à ce titre, le fait de réunir d’authentiques « artisans du solaire », qui offrent à leurs clients les avantages cumulés d’une taille modeste et d’une masse critique suffisante.

A la conduite des opérations, Patrice Jaquier, étonnant « homme-orchestre »

Survenu au début 2022, l’engagement de notre interlocuteur Patrice JAQUIER au sein de MCR-e a correspondu, pour sa part, à la croissance exponentielle du marché du solaire. Le cap de la quinzaine de collaborateurs ayant été franchi, il s’imposait en effet d’inclure dans l’organigramme une personnalité capable d’épauler sur divers aspects les deux frères BLATTER, tout absorbés par leurs devoirs de terrain : au moment de recruter, le choix de cet ancien client – ami de la famille et à l’expérience managériale éprouvée – s’est vite imposé !

Mais rien ne serait plus faux que de réduire notre homme aux missions d’appui administratif qui lui ont été confiées : s’il excelle effectivement dans les tâches de gestion du personnel, de communication et de marketing, toutes trois essentielles au succès de MCR-e, Patrice JAQUIER n’a rien d’un strict « col blanc » ! Diplômé en informatique, il a toujours adoré être au contact de la « matière technologique » autant que des divers publics, qu’il fait profiter de ses aptitudes pédagogiques hors-normes. Du reste, au sein de MCR-e, il a conservé une fonction de conseiller-vendeur, même si allégée par rapport à celle de ses homologues…

En résumé, il ne fait aucun doute que Patrice JAQUIER soit passionné par les enjeux énergétiques, et ce, même au-delà de son champ professionnel. Depuis le printemps 2022, n’a-t-il pas, du reste, rejoint l’exécutif de la petite municipalité de Bullet, au pied du Chasseron ? Sans grande surprise, il y gère – à la pleine satisfaction de ses administrés – le dicastère de l’Environnement, de l’Eau et des… Énergies !

Services offerts par Patrice Jaquier chez MCR-e

Grâce à sa déjà large expérience en Suisse romande, MCR-e apporte à ses clients conseil, savoir-faire et objectivité pour des solutions énergétiques de qualité à long terme.

A la lecture du site web de la société, extrêmement clair et bien structuré, il est aisé de se convaincre du large spectre de l’offre proposée. Celle-ci couvre ainsi :

  1. Tous types de poses : panneaux ajoutés, intégrés, tuiles solaires, toitures plates, talus, façades, etc.
  2. Mobilisant toutes les technologies : onduleurs, optimiseurs, batteries, back-up, domotique, bornes pour véhicules électriques, etc.
  3. Au bénéfice de tous types de projets : maisons individuelles, immeubles, industriel, agricole, etc.
  4. Et par le recours à tous types de surfaces : de quelques panneaux à plusieurs centaines de kWc.

A noter enfin que 2025 est une année doublement marquante dans l’histoire du développement de MCR-e. En plus de fêter ses dix ans d’existence, la société va en effet atteindre le chiffre respectable de son 1000ème chantier d’installation !

Et voici mes solutions et mes astuces:

    A

Sur fond d’éclatement de la «bulle», quel avenir pour le solaire ?

Question

On entend souvent parler dans les médias du fait que ceux qui ont investi dans le solaire, au cours de ces dernières années, connaîtraient aujourd’hui une forme de «désenchantement». Est-ce une simple impression ?

Solution

Vous savez, dans notre domaine, notre livre de chevet, c'est la Stratégie énergétique 2050 de la Confédération. Car la transition énergétique nous passionne : il ne faut pas oublier que c’est cette dynamique qui nous fait vivre au quotidien...

Or, selon la « vision » à 25 ans que porte ce document, chaque année d’ici à la moitié du siècle, il nous faudra impérativement - nous, les Suisses pris collectivement - ajouter 2 gigawattheures d'énergie renouvelable au sein de nos ressources. Or, cet immense volume, il ne faut pas se leurrer : à 90 %, c’est de solaire qu’il sera constitué ! Cela signifie que nous devons continuer à tout le moins sur le rythme d’installation de ces deux dernières années pour atteindre les objectifs.

Reste ce phénomène de désenchantement que vous évoquiez en lien avec la rentabilité du solaire. Personne ne peut le contester ; d’ailleurs, en ce début 2025 on sent bien l’hésitation des propriétaires qui n’ont pas encore fait le pas.

A dire vrai, les promesses qui ont été faites dans ce domaine par certains vendeurs étaient biaisées, jusqu’à créer une forme de « bulle spéculative », largement irréaliste et déséquilibrée. S’agissant du prix de revente au réseau, en particulier, on revient progressivement à des prix du marché réalistes après deux ans de boom lié à la peur de la pénurie énergétique.

Mais donc, pour vous répondre : sous réserve de ce retour à plus de mesure, il ne fait aucun doute que le solaire est et demeure une extraordinaire source d’économies !

    C

Et face aux limites d’une consommation en temps réel, quelles solutions ?

Question

Mais il reste un problème : c’est que dans bien des cas - qu’on pense aux activités en début et fin de nuits, dans un contexte d’absence d’ensoleillement, mais aussi aux conditions de frimas hivernaux, alors qu’un stratus tenace s’est installé sur notre Plateau romand -, cette consommation en temps réel n’est juste pas possible... Comment s’en sortir, alors ? Proposez-vous des modèles de stockage ?

Solution

Vous avez évidemment raison. C’est là un des problèmes majeurs de l’énergie solaire : le fait qu’on a une production et une consommation qui, pour partie, sont « déphasées » l’une par rapport à l’autre.

Au niveau des installations que nous mettons en place chez MCR-e, nous réfléchissons toujours en termes de production et de consommation annuelles, en tentant de les faire s’équilibrer. Mais vous l’avez bien compris, on produit trop en été et pas assez en hiver...

Ces deux dernières années, il restait très intéressant de renvoyer l’excédent de production sur le réseau, car il était racheté à un prix appréciable (jusqu’à 20 cts le kWh chez certains distributeurs). Aujourd’hui, ce prix de rachat a diminué : il couvre essentiellement l’investissement, mais il ne permet plus de faire de gros bénéfices.

Dès lors, le scénario de la production partant immédiatement en consommation est d’autant plus favorable. C’est pourquoi il vaut la peine d’ajuster les comportements de la maisonnée dans ce sens. Notamment en privilégiant le lancement des vaisselles, lessives, chauffage de l’eau chaude ou recharge d’un véhicule électrique en journée. Le pilotage intelligent de ces installations - pour laquelle nous fournissons, chez MCR-e diverses solutions innovantes - vous aidera évidemment pour une large part à réussir cet ajustement.

Pour le reste, l’ajout d’une batterie de stockage permettra de lisser production et consommation sur la journée. Si on considère généralement 30% d’autoconsommation sans batterie, celle-ci grimpe à plus de 50% avec ce moyen de stockage.

    E

D’autres motifs encore à l’appui d’un suivi personnalisé ?

Question

Au-delà de ceux que vous évoquiez à l’instant (priorisation des mesures d’économie), y a-t-il d’autre motifs, à votre sens, de proposer un suivi personnalisé des dossiers qui vous sont soumis ?

Solution

Oui, bien sûr ! Sachant que nous travaillons toujours avec une sorte de paradoxe en arrière-fond. D’un côté, on ne peut pas se cacher que le gros de notre clientèle est fait de propriétaires de villas individuelles, type « Monsieur et Madame Tout-le-monde ». Mais d’un autre, chacune de ces villas présente ses particularités propres, de design architectural, d’orientation, de végétalisation environnante, sans parler du régime juridique communal ou du budget disponible sur le projet...

En fait, à nos yeux, il n'y a jamais deux dossiers identiques !

C'est pour ça que nous insistons sur cette particularité essentielle qui veut que, chez MCR-e, le conseiller-vendeur soit aussi, ensuite, le chef de projet en charge de la conduite des opérations de A à Z. Dès lors, nos conseillers sont des gens qui ont accumulé une expérience considérable : ainsi, ils percevront d’emblée les éventuels challenges à surmonter.

A ce titre, nous sommes spécialement attentifs à l’état de la toiture. Si cette dernière date déjà de 30 ou 40 ans, il faudra bien réfléchir à la pertinence de lui ajouter une installation solaire sans réfection préalable. Car nos installations solaires, nous nous faisons fort qu’elles tiennent plus de 20 ans. Dès lors, vous l’avez bien compris : si le risque est majeur que la toiture arrive en bout de vie (fuites, affaissements, etc.) alors que notre dispositif solaire est en place depuis quelques années seulement, il faudra d’abord procéder à son démontage avant la réfection... Convenez que cela manquerait cruellement de logique !

    G

Quelles possibilité d’un accompagnement administratif, et donc financier ?

Question

Dans le montage d’un projet de panneaux solaires, les dimensions administratives (permis) et financières (budget) sont essentielles. Êtes-vous disposés, chez MCR-e, à aider vos clients sur ces aspects ?

Solution

Oui, assurément. Cela fait même parti du « package par défaut », serais-je tenté de dire...

On ne peut pas se cacher le fait que ces deux aspects sont hautement techniques, et par ailleurs, de nature à compliquer sensiblement nos projets d’installation s’ils venaient à être sous-estimés ou mal gérés. En clair, nous nous chargeons de toutes ces démarches pour le compte du client.

Les primes et soutiens varient d’un canton à l’autre, quand pas d’une commune à l’autre. Mais il faut savoir que, de manière générale, il est possible de profiter de 20% d'économie grâce aux subventions. A cela s’ajoute la même proportion - de 20% environ, donc - sous la forme d'économie d'impôts. En effet, l'installation solaire est complètement défalquable, comme l’est toute mesure d’entretien d’un bâtiment. Elle permet donc d’opérer une déduction sur le revenu locatif. Au final, le client bien conseillé ne paie donc plus que 60% du coût réel de son installation.

Vous conviendrez avec moi que c'est plutôt intéressant...

    I

Et les pompes à chaleur ? Partie de l’offre de MCR-e ?

Question

Une des applications du solaire, c’est de venir alimenter une pompe à chaleur, on le sait. L’installation de ces solutions de chauffage fait-elle partie de votre offre, chez MCR-e ?

Solution

On en a proposé par le passé ; mais en 2022, on a pris la décision d'arrêter. Cela a résulté d’un souci ne pas nous disperser, de nous focaliser sur une série balisée de prestations.

Ce qu’il faut bien avoir à l’esprit, en effet, c’est que l’installation de panneaux solaires comme telle renvoie déjà à un nombre considérable de spécialistes. On le perd souvent de vue, mais l’opération exige à tout le moins de faire appel à un échafaudeur ; puis à nous, les conseillers ; et derrière, à l'équipe de pose, à l'équipe technique, à l'électricien, au contrôleur, au contrôleur du contrôleur, etc. Ceci sans parler des interventions parfois requises niveau charpente, couverture, ferblanterie, sanitaires... Tout ça constitue un vaste « mécano », mobilisant un monde considérable, qui se bouscule à la porte du client.

Ajouter un métier de plus à notre charge, ça aurait été prendre le risque de perdre la maîtrise, de diluer notre identité, aussi. En tous les cas, de ne plus garantir cette qualité à laquelle nous tenons tant, chez MCR-e...

C’est cette même préférence pour la qualité sur la quantité, d’ailleurs, qui fait que nous avons choisi de limiter notre périmètre d’action à une cinquantaine de kilomètres autour de Grandson où nous sommes basés.

    K

Quelle offre sur le terrain de la maintenance ? Avec quelle souplesse ?

Danger

Qu’en est-il de l’entretien et de la maintenance des panneaux une fois ceux-ci installés ? Peut-on vous mobiliser de manière variable sur ce sujet ?

Solution

Oui, nous avons une offre très ajustable à cet égard. En « standard », nous proposons à tous nos clients l’installation d’une application sur leur smartphone où il peuvent suivre l’état de fonctionnement de leur installation au jour le jour (pour ne pas dire heure par heure), en monitorant toute une série de variables. Mais certains ne s’en occupent guère et préfèrent nous reléguer cette tâche ; c’est pour eux que notre formule « bronze » a été conçue. Pour les plus exigeants, nous proposons enfin les formules « argent » puis « or », garantissant un entretien extrêmement attentif. Cette dernière formule comprend également, à intervalles définis, le nettoyage complet de l’installation, ainsi que le contrôle de toute la partie électrique.

Cette offre de maintenance a été lancée par MCR-e en 2024. A l’heure actuelle, une centaine de contrats sont déjà opérationnels.

Il faut le préciser pour terminer, cette dimension de maintenance est appelée à occuper une part chaque année accrue dans notre chiffre d’affaires. La pose de panneaux étant promise à se généraliser sur le parc immobilier, nous devrions en effet devenir de moins en moins des installateurs, à terme, pour accéder de plus en plus au statut de « mainteneurs ».

    B

Le retour en force de l’autoconsommation

Question

Avec l’éclatement de cette « bulle » que semblait être la revente massive au réseau, les propriétaires de panneaux solaires, faut-il comprendre que la nouvelle stratégie à privilégier est celle de l’autoconsommation, « en direct », en quelque sorte ?

Solution

Effectivement. Le secret, c’est de consommer au maximum l’énergie au moment même où elle est produite, selon ce qu’on appelle « l’autoconsommation au sens strict ». Au prix du kilowattheure (kWh) tout compris, donc incluant le transport et les diverses taxes - qui est actuellement de quelque 35 centimes -, ce n’est pas difficile de faire le calcul : il suffit de 3 kWh (l’équivalent de l’usage simultané, pendant une heure, d’une plaque de cuisson, d’un chauffe-eau, d’un lave-linge et d’un four, pour donner un exemple) pour que vous ayez déjà gagné un franc... Dès lors, pour peu que vous ayez équipé votre maison individuelle d’une installation de puissance moyenne (c’est-à-dire capable de générer 10’000 par année de ces kWh), vous aurez vite fait d’amortir votre dispositif à hauteur de 3‘000 francs sur la même période....

Entre les subventions fédérales qui continuent à financer près de 20% de l’installation, le prix du matériel qui a baissé et le jeu de la concurrence qui a conduit les frais d’installation à diminuer, une installation clés en main est généralement amortie en 8 à 10 ans. Sachant qu’elle va produire pendant au moins 20 ans, cela reste très rentable. Et c’est sans compter la plus-value non négligeable qu’elle apporte à son bien immobilier.

J’ajouterai encore que l’aspect financier n’est pas tout ; nombreux sont nos clients qui agissent avant tout par conviction environnementale. Quitte à choisir, produire de l’énergie locale sur son toit semble toujours mieux que de le faire via une centrale au charbon !

    D

Une pratique possible sur tous les immeubles ?

Question

La pose de panneaux solaires reste donc fortement encouragée. Mais est-ce au point que cette stratégie s’impose sur tous les immeubles, sans exceptions ?

Solution

Certainement pas. A ce propos, il faut le préciser d’emblée : chez MCR-e, nous n’avons aucunement pour objectif de faire affaire à tout prix. Nous tenons vraiment compte des spécificités du cas... quitte à déconseiller le recours à nos prestations quand cela se justifie !

En tête de ces motifs d’éventuelle dissuasion du client, on trouve l’enjeu de la hiérarchisation des mesures d’économie d’énergie. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il arrive encore assez fréquemment que nous soyons appelés pour un devis sur des maisons qui sont chauffées au mazout, ou qui constituent de véritables « passoires énergétiques » ! En pareils cas, on ne va jamais refuser frontalement la pose de panneaux, évidemment ; mais le cœur de notre proposition, en semblables contextes, portera sur le fait d’expliquer à ces gens que, dans l'ordre des stratégies propres à favoriser la transition énergétique, l’installation du solaire n’intervient qu’en troisième position. Avant cela, les deux préalables essentiels sont, d’abord, d’isoler, puis en deuxième lieu, de changer le système de chauffage. Alors seulement, on pourra songer à un recours efficient aux panneaux solaires...

Il va sans dire que nous détenons dans notre carnet d’adresses les coordonnées d’excellents prestataires sur ces deux types de mesures préalables. Nous ne faisons donc que « passer notre tour » le temps de ces interventions fondatrices. En sachant que nous serons, à un moment donné, remis en situation de proposer nos services, et ce, de manière bien plus pertinente, cette fois...

    F

Des alternatives du côté d’une mutualisation des surfaces ?

Danger

Si on habite une maison ancienne où - comme dans les scénarios problématiques que vous avez évoqués - la pose de panneaux est structurellement impossible ou exige de très nombreux travaux antérieurs, est-il forcément exclu, pour autant de recourir au solaire ? Ou des stratégies alternatives sont-elles envisageables, en jouant sur le collectif ?

Solution

Effectivement, de nouveaux outils administratifs et légaux permettent depuis 2023 un régime étendu de « mutualisation » entre producteur(s) et utilisateurs. Il est par exemple possible de baser la production d’énergie solaire d’un quartier en disposant les panneaux sur des immeubles non habités, mais proposant de grandes surfaces bien exposées au rayonnement. On crée alors des projets dits « d’injection totale » en s’appuyant au passage sur des subventions spéciales qui sont prévues pour ce genre de projets, à l’échelle de la Confédération.

Une catégorie immobilière qui se prête particulièrement bien à ce genre de montages, c’est le bâti agricole. Ce secteur abonde en effet en hangars de grande taille, difficiles à rentabiliser de manière classique, et proposant des surfaces de toit à la fois considérables et très peu anguleuses.

La nouvelle Loi sur l’énergie votée en 2024 par le peuple suisse étend les possibilités de partager l’énergie virtuellement. Jusque-là, la mesure était plus ou moins réservée à des voisins directs, mais maintenant le secteur s’agrandit à l’échelon d’un quartier, voire d’une localité entière. On pourrait dès lors imaginer un scénario où quelques propriétaires dont les toits ne sont pas particulièrement indiqués pour le solaire investissent collectivement pour installer des panneaux sur une grange située à quelques pâtés de maisons et consomment l’électricité produite chez eux.

    H

Quelles solutions innovantes au niveau de l’apparence des panneaux ?

Question

On parle beaucoup dans la presse d’évolutions considérables au niveau de l’apparence des panneaux, qui deviennent de plus en plus discrets. Ces solutions élégantes font-elles parties de l’offre de MCR-e ?

Solution

Oui, tout à fait.

Il est vrai que les technologies ont progressés à pas de géants, au cours de ces dernières années, sur le terrain de la forme et du rendu des panneaux solaires. Alors que par le passé, les panneaux étaient forcément « surajoutés », c’est-à-dire posés au-dessus des tuiles constitutives du toit comme tel, désormais, il est possible d’intégrer les panneaux à même la couverture. Sachant que celles-ci peut garder, dans un pareil contexte, son rendu traditionnel, de type « terre cuite » ou même « ardoise ». C’est évidemment un peu plus onéreux, mais cela peut être extrêmement appréciable s’agissant de bâtiments d’une grande valeur esthétique ou patrimoniale, pour ne pas parler de bâtiments classés. Même si la tendance, en vérité, est plutôt d’intégrer ces solutions dans les bâtiments nouvellement construits, évidemment.

J’ajoute que la dernière génération de panneaux convient même pour une application en façade. Ce peut être une solution très favorable, notamment pour la production hivernale puisque le soleil est plus bas sur l’horizon.

    J

Quelles marque utilisée ? La question de l’origine géographique

Question

Vous fondez-vous sur des marques privilégiées ? Et quelle est votre politique s’agissant de la provenance de votre matériel ? Est-il possible de favoriser les produits européens ?

Solution

Vous vous en doutez bien, MCR-e a essayé sincèrement, pendant ses cinq ou sept premières années d’existence, de travailler avec des produits de fabrication européenne (et spécifiquement allemands, en premier rang). Mais à partir des années COVID, c’est devenu très difficile. Les Chinois ont en effet profité de cette période marquée par un fort ralentissement en Europe pour produire en masse, sans grand souci des mesures de prophylaxie qui nous occupaient nous. Une fois la pandémie passée, il s’est avéré illusoire, pour nous Européen, de recoller au train chinois...

Chez MCR-e, nous avons bien tenté de continuer à travailler avec nos marques habituelles ; mais la différence de prix s’était dramatiquement creusée. Pire : ces produits européens devenaient difficiles à trouver, les usines en question faisant faillite les uns après les autres... Aujourd’hui MCR-r doit donc bien s’y résoudre : l’écrasante majorité des panneaux que nous plaçons est de fabrication asiatique...

La « bonne nouvelle », si l’on peut dire, c’est que contrairement à certains secteurs où la Chine ne produit que de la seconde qualité - quand pas de la contrefaçon pure et simple ! -, dans le secteur des panneaux solaires, la marchandise qui nous parvient est d’un très haut standard et munie - cela va de soi - des indispensables certifications requises par la législation de l’Union européenne. Nous tenons par contre à suivre la chaîne d’approvisionnement et nous faisons donc importer les containers nous-mêmes. Nous effectuons alors toutes les démarches techniques et administratives, par exemple l’inscription à la Taxe Anticipée de Recyclage (TAR) qui assure que ces panneaux importés pourront être traités dans les centres agréés en fin de vie. Dans le même ordre d’idées, nous faisons valider les mesures de résistance à la grêle auprès des organes fédéraux afin que les panneaux obtiennent le label « RG3 » que les assureurs exigent aujourd’hui.

Enfin, les panneaux eux-mêmes ne forment finalement qu’une partie infime de l’installation. Les onduleurs, les câbles et tous les systèmes de montages sur le toit restent, eux, majoritairement d’origine européenne, voire suisse quand c’est possible.

Contacts

MCR-e Sàrl

Patrice Jaquier

La Perraudettaz 5
1422 Grandson

Tel: 024 552 09 00
Email: info@mcr-e.ch

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